Reiko, voui c'est moi ^^

Physiquement, Reïko est laide, moche et on ne peut plus hideuse.
Plus sérieusement, elle est de taille moyenne pour une jeune fille ( elle crèche à environ un mètre soixante dix ) et ne se s'en plaint pas, même si elle a toujours voulu être de petite taille ( allez savoir pourquoi ! ). Elle a des cheveux coupés court, mais à une époque, ils étaient long et durant un temps, elle arborait une coupe spéciale ( coupés au carré avec une queue de cheval qui subsistait ), qui était la manifestation de sa période "Ijime" dans son ancienne vie. Oui, elle a eu une ancienne vie, dont elle n'est pas spécialement fière d'ailleurs.
Enfin bref, pour en revenir à son physique, celui-ci est tout de même tout ce qu'il y a de plus banal, pour une jeune normalement constituée. Loin d'être obèse ou anorexique, elle se démarque par ses yeux qui sont d'un vert très intense et surtout, leur forme en amande lui donnent parfois des airs moins "nunuches" par rapport à son comportement habituel, et c'est ce qui fait son charme.
Sur le plan moral, elle est complètement lunatique, et est très souvent d'apparence calme et joviale ( pour ne pas dire qu'elle arbore 24 heures/ 24 cette façon d'être ) et est surtout très polie avec les gens qui l'entourent. Elle ne sort pratiquement aucune injure, sauf lorsqu'elle est particulièrement désappointée, où elle peut sortir une bonne cinquantaine d'insultes, toutes aussi farfelues les unes que les autres, et surtout, vraiment ridicules. D'ailleurs, le ridicule, elle n'en a pas peur et se targue de pouvoir faire pleins de choses que d'autres ne feront pas. Bien sûr, elle n'est pas complètement stupide ( quoique... ) et a un sens de l'honneur, certes, moins développé que la moyenne, mais il existe bel et bien.

Originaire du Japon, elle en a vraiment vu de belle durant sa scolarité, en particuliers au lycée, où elle a été la victime de petites filles riches gâtées et surtout pourries, mais aussi d'un groupe de Yankee assez spéciale, qui lui ont d'ailleurs coupé les cheveux. Aucune raison à ce geste, évidemment, sauf une furieuse envie de faire chier son monde, comme la plupart des jeunes gens, et en particuliers chez les Japonais, où le terrorisme scolaire est bien plus virulent qu'ailleurs: là-bas, les coups bas sont de mise et surtout, vraiment violent.
Elle était traitée comme un vrai petit clébard, et faisait toujours tout ce qu'elles demandaient : port de sacs, elle faisait leurs devoir ( elles étaient environs quatre, ça commence à faire beaucoup de copies pour une personne ! ) et finissait leurs assiettes à la cantine ( sous-prétexte qu'elle travaillait dur, il fallait qu'elle prenne des forces - et des rondeurs, autant l'humilier en beauté - ), sauf que, heureusement pour la jeune fille, elle gardait sa taille de guêpe, ce qui agaçait vivement le groupe des vipères. Elle continuèrent à inventer des coup pires qu'avant, mais Reïko tenait le coup : bien qu'elle commençait à ne plus pouvoir supporter toute les frasques de ces pestes, elle essayait tout les jours de se voiler la face pour pouvoir tenir le coup, car elle ne pouvait rien faire d'autre à part subir leurs frasques et leurs caprices.

Seulement, il fallait bien qu'un jour ça change, et autant dire qu'au final, elle en a eu plein les bottes, et la demoiselle changea de comportement du tout au tout : indifférence, comportement loin d'être le même que celui qui la caractérisait à ses débuts, elle en est même arrivée à se rebeller contre ses tortionnaires qui la punirent pour son insubordination : un aller simple dans la rivière dans une eau à 6 degrés.
Avoir changé d'établissement fut une véritablle libération !

Mais son adolescence n'est vraiment que le seul bémol que l'on peut distinguer dans sa courte vie qu'elle a bien la ferme intention d'étaler sur plusieurs années encore : en effet, son enfance fut la plus belle période dont elle se souvienne, autant pour son innocence qui lui permettait de se sentir bien à longueur de journée, mais surtout et grâce à une rencontre qui bouleversa son existence. Cette même rencontre, elle la fit un après-midi, après avoir couru plusieurs dizaines de minutes pour échapper à des enfants qui se faisaient un malin plaisir à l'embêter à cause de son canard en peluche qu'elle ne quittait jamais. Lasse de devoir supporter tout ça, elle décida de fuir dans la forêt proche de la ville, là où les autres enfants avaient peur de s'aventurer.Malgré les interdictions des adultes, elle s'aventura profondément dans les bois afin de se cacher, le temps que ses "ravisseurs" laissent enfin tombe leur jeu stupide. Cependant, quelques heures plus tard, et voyant que la nuit commençait à arriver, la jeune fille s'aperçut qu'elle était tout bonnement perdue et ne parvenait pas à rebrousser chemin. Elle parvint toutefois à atteindre un sentier qui semblait conduire à la ville, mais la longueur de ce dernier fit perdre tout espoir à Reiko, qui s'arrêta et pleura à chaude larme, serrant son canard Ahiru dans ses petits bras, pestant contre l'idiote qu'elle pensait être. Jusqu'au moment où une petite voix masculine se fit entendre. En levant la tête au ciel, elle vit un jeune garçon au regard triste, qui tenta de la rassurer en lui promettant de l'accompagner jusqu'à chez elle si elle arrêtait de pleurer, ce qu'elle accepta. Cette première rencontre, bien que brève, ne fut pas la dernière. Elle croisa régulièrement le jeune garçon en allant dans la montagne, dans l'espoir de le voir, puis une amitié singulière naquit entre les jeunes enfants.
Malheureusement pour eux, les parents de Reiko devaient déménager, menaçant ainsi leur relation si forte. Un soir où elle était enfermée chez elle, le jeune garçon parvint à pénétrer chez elle discrètement, ce qui remplit la jeune enfant de joie, tellement qu'elle se jeta dans ses bras et l'embrassa tendrement. Ils s'enfuirent tout les deux jusque dans les montagne et y vécurent quelques jours jusqu'à ce qu'il soient retrouvés par leurs parents et la police. Dès cette nuit là, Reiko fut à jamais séparé de son amoureux, qu'elle ne revit pas pendant plus de 10 ans.

10 ans plus tard, elle est envoyé dans une nouvelle école assez réputé, et dut intégrer le pensionnat car ses parents ne pouvaient se permettre de lui louer un appartement en ville, ce qui n'est pas pour déplaire à la jeune fille : en effet, dès son arrivé, elle aperçut un jeune garçon, ressemblant étrangement à son amour d'enfance, amour répondant au doux nom de Enzo...